Les chefs de parti rejettent le travail du gouvernement fédéral sur la réconciliation

Ne pas reconnaître le travail accompli en matière de réconciliation par le gouvernement fédéral est fallacieux.

Dans les sports professionnels, les athlètes ont un dicton : « le jeu reconnaît le jeu ». Autrement dit, je reconnais vos réalisations et j’apprécie le travail que vous avez fait pour votre ville/pays.

Les candidats des différents partis faisant campagne pour être le prochain premier ministre du Canada pourraient apprendre une ou deux choses des athlètes professionnels sur la reconnaissance des réalisations du premier ministre et du gouvernement fédéral au cours des six dernières années, surtout en ce qui concerne les questions autochtones.

Tout au long des débats et tout au long de la campagne électorale, les Canadiens sont amenés à croire qu’il y a eu peu ou pas de progrès réalisés sur les questions autochtones par M. Singh, M. O’Toole, Mme Paul et M. Blanchet en ce qui concerne la réconciliation avec la communauté autochtone.

Lorsque les politiciens commencent à flatter une base en disant n’importe quoi pour se faire élire, ils ne sont pas prêts à diriger un pays de 37,5 millions de Canadiens. Il est fallacieux pour un politicien d’attribuer la responsabilité des problèmes autochtones à un seul parti.

Le Canada n’a eu que le premier ministre de deux partis, les conservateurs et les libéraux. Eux et tous les autres partis qui siègent à la Chambre des communes ont le devoir envers les peuples autochtones du Canada de donner suite et de mettre en œuvre toutes les recommandations du Comité de vérité et réconciliation.

La réconciliation commence par la reconnaissance de l’horrible histoire du Canada envers ses peuples autochtones. Nous pouvons commencer par faire les choses simples en arrêtant de nier le premier ministre du Parti conservateur du Canada, monsieur. John A Macdonald a été l’un des principaux architectes de la création du système des pensionnats du Canada. Un système conçu pour détruire le mode de vie, la culture et les langues autochtones et « tuer l’Indien dans chaque enfant ».

La notion de réconciliation doit se faire de nation à nation avec l’intention véritable d’améliorer la vie des peuples autochtones du Canada. Aucun autre gouvernement n’a fait plus pour la réconciliation avec les peuples autochtones du Canada que l’administration Trudeau et il reste encore beaucoup à faire. Ce sont des faits bien documentés.

Par exemple, le gouvernement canadien a levé l’avis d’ébullition de l’eau dans 109 des 160 collectivités des Premières nations en travaillant avec leurs dirigeants. Minimiser ces initiatives par n’importe quel chef de parti est fallacieux.

L’eau potable est un droit humain. Toutes les administrations précédentes auraient pu s’assurer que les communautés autochtones aient la même eau que le reste du Canada. Le gouvernement fédéral aurait pu faire davantage pour accélérer l’écoulement de l’eau potable, mais pour que les dirigeants disent que rien n’a été fait, cela ne fait que creuser un nouveau fossé entre le gouvernement fédéral du Canada et sa communauté autochtone.

Les médias grand public doivent également se tenir responsables de ne pas toujours corriger les déclarations inexactes des politiciens sur le travail du gouvernement, en particulier sur les questions de réconciliation.

Encore une bonne lecture

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